Le Maroc n’a jamais cessé de séduire les voyageurs en quête d’exotisme, entre médinas animées, riads cachés et panoramas saisissants. Mais à l’aube de 2026, alors que Marrakech continue de charmer avec ses ruelles ocres et son énergie effervescente, une autre partie du royaume attire désormais les projecteurs. Le magazine britannique The Standard, référence du lifestyle outre-Manche, vient d’y consacrer un reportage complet, mettant à l’honneur les villes de Casablanca, Rabat, Fès et Tanger. Moins touristiques, plus aérées, elles offrent une alternative élégante et apaisée à l’agitation du Sud.
À commencer par Casablanca, longtemps perçue comme purement industrielle, qui connaît une véritable renaissance. Le magazine y voit un carrefour moderne et arty, où les galeries contemporaines fleurissent entre deux bâtiments Art déco. La scène culinaire s’étoffe, entre institutions cinématographiques comme Rick’s Café et adresses végétariennes novatrices. Le tout couronné par l’arrivée du très attendu Royal Mansour Casablanca, nouvelle adresse cinq étoiles dans un écrin de marbre et d’histoire.
Fès, elle, reste fidèle à son héritage spirituel et artisanal. Dans son article, The Standard évoque avec justesse l’expérience immersive qu’offre la médina classée à l’UNESCO : tanneries traditionnelles, madrassas raffinées, et savoir-faire ancestraux toujours vivants. Le Palais Amani, boutique-hôtel au charme ancien, propose même aux visiteurs de cuisiner les ingrédients du souk dans sa propre école culinaire, pour une immersion encore plus sensorielle.
Tanger, plus cosmopolite, cultive son image de refuge d’artistes et de créateurs. Le magazine britannique y décrit un art de vivre à la croisée des influences méditerranéennes, européennes et africaines. Des concept stores design aux maisons d’architectes ouvertes aux curieux, la ville reste un aimant à esthètes. Sans oublier les échappées belles vers Chefchaouen ou les sentiers sauvages du parc de Talassemtane pour varier les plaisirs.
Enfin, Rabat incarne la sérénité. Capitale politique certes, mais surtout capitale paisible, verte, tournée vers la mer et résolument moderne. Entre les jardins andalous, la kasbah des Oudayas, les lignes futuristes du Grand Théâtre signé Zaha Hadid et le récent Four Seasons Rabat à Kasr Al Bahr, The Standard y voit une destination encore trop sous-estimée, mais qui ne devrait pas le rester longtemps. La ville se prépare en effet à accueillir des matchs de la Coupe du monde 2030, un événement qui viendra renforcer son attractivité déjà naissante.
Loin du tumulte et des températures extrêmes de Marrakech, le Nord du Maroc s’impose comme une destination chic et équilibrée, où patrimoine et modernité cohabitent avec grâce. Grâce à la reconnaissance de médias internationaux comme The Standard, ce nouveau visage du Maroc s’apprête à séduire un tourisme plus curieux, plus cultivé, et résolument tourné vers l’expérience.