Sur les quais de Casablanca, un geste simple mais profondément symbolique a récemment fait vibrer les réseaux sociaux : l’ambassadeur du Japon au Maroc a esquissé quelques pas de danse aux côtés d’un agent de propreté, en marge d’un événement mondial aussi original que vertueux — la Coupe du monde de ramassage des déchets, aussi appelée Spogomi.
L’étape marocaine de cette compétition internationale de sensibilisation à l’environnement, qui mêle esprit sportif et civisme, a rassemblé citoyens et diplomates autour d’un même objectif : nettoyer les espaces publics tout en valorisant les métiers souvent invisibilisés. Ce jour-là, le diplomate nippon ne s’est pas contenté de superviser l’événement ; il a dansé, souri, partagé un moment de joie sincère avec un agent de nettoyage marocain, dans un élan d’égalité et de respect mutuel. Une image forte, saluée sur les réseaux comme un modèle d’humanité.
Derrière cette scène touchante, un homme engagé : Saad Abid, militant écologiste bien connu au Maroc, est l’un des initiateurs de cette étape marocaine de Spogomi. C’est lui, avec ses équipes, qui a souhaité remercier l’agent de nettoyage en lui offrant un séjour en famille dans un hôtel cinq étoiles à Marrakech. Un geste profondément symbolique, qui vient rappeler que revaloriser un métier trop souvent perçu comme ingrat, c’est aussi reconnaître la dignité de ceux qui le portent avec dévouement.
En attendant la grande finale prévue au Japon en octobre prochain, cet instant casablancais restera comme l’une des plus belles démonstrations de ce que la diplomatie douce, l’engagement citoyen et la reconnaissance humaine peuvent accomplir ensemble : un pont entre les cultures, au service de la planète et du respect mutuel.