Saad Lamjarred : Après le viol, l’hommage aux femmes

by La Rédaction

Saad Lamjarred vient de sortir un nouveau single : « Lghedi wahdou ». Même si l’on reconnait la qualité esthétique du clip et la belle force de la chanson, que penser d’un hommage à la femme arabe et marocaine de la bouche d’un présumé violeur ?

Incompréhension et Ironie. Après les accusations de viol et après que « la Cour de cassation ait annulé l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui avait renvoyé, le 21 janvier dernier le chanteur marocain devant la cour d’assises pour viol et violences aggravés sur Laura P., jeune femme aujourd’hui âgée de 23 ans », selon le journal « le Parisien », Saad Lamjarred continue de créer et sort un nouveau single pour le moins surprenant. « Lghedi wahdou ». Tel un reminder à la traversée du désert que vit le chanteur depuis 5 ans, qui n’en est pas vraiment une puisque ses tubes continuent de marcher et font le bonheur des radios qui continuent de le passer en rotation continue.

Dans son dernier single sorti aujourd’hui, Saad Lamjarred va plus loin. Il met en avant des musiciennes marocaines traditionnelles : Bnat Houariat. Symbole de force et de liberté. On le voit entouré de ses charismatiques musiciennes, dans une ambiance châabi chic electro maîtrisée. Bien joué pour le musicien qui n’a de cesse de se renouveler, et qui signe un morceau fort même si la fusion n’a rien de nouvelle, propose un clip convaincant à la belle cinématographie. Mais cela ne passe pourtant pas, il y a fausse note. Surtout quand le présumé violeur dédie cette chanson à la femme arabe et marocaine. Un malaise sublimé par la participation de musiciens de renom tel que Karim Ziad, comme pour donner un poids à ce morceau alors qu’il ne fait que rappeler que quelque chose ne tourne pas rond.

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