Lahcen Zinoun, maestro de la danse et du cinéma au Maroc, a tiré sa révérence à l’âge vénérable de 79 ans, dans une clinique de Casablanca où il avait été admis quelques jours plus tôt pour une hémorragie cérébrale. Né en 1944 dans la vibrante Casablanca, Zinoun a tracé son chemin depuis une enfance modeste pour devenir une icône incontournable de la danse classique, contribuant de manière indélébile à la préservation du riche patrimoine culturel marocain.
Son autobiographie, « Rêve Interdit », est une fresque détaillée de sa vie personnelle et de son ascension artistique, érigeant M. Zinoun en phare du monde de la danse. Son parcours illustre une passion inébranlable pour l’art, couplée à une détermination farouche à propulser la danse classique sur le devant de la scène au Maroc.
Au-delà de la danse, Zinoun a également laissé une empreinte indélébile dans le septième art avec des créations cinématographiques telles que « Aoud el Ward » et « Mouchouma ». Ces films, acclamés aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, témoignent de sa polyvalence et de son génie artistique qui transcendent les frontières culturelles.
Ainsi, le rideau se referme sur la vie d’un artiste exceptionnel, laissant derrière lui un héritage scénique et cinématographique qui continuera de danser dans les mémoires, affirmant la place indéniable de Lahcen Zinoun dans l’histoire culturelle du Maroc.
