Festival des Andalousies Atlantiques. Salam, Shalom !

by La Rédaction

La 17e Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira a donné son coup d’envoi hier soir, en proposant un cocktail de concerts et d’interludes d’interventions d’amoureux du festival du vivre ensemble. Du Maroc en Israël en passant par l’Espagne, l’Australie ou encore la France, le monde entier s’est donné rendez-vous pour célébrer la musique andalouse et la patrimoine judéo-marocain. L’édition virtuelle s’est ouverte par Gitana, morceau joué à distance par le grand rabbin Haim Louk, Anas Belhachemi et Yohai Cohen, une version du morceau mythique revue par le virtuose violoniste Elad Levy et ses musiciens. Elad Levy habitué du festival, qui a tenu à souligner en darija , tout son amour et son respect pour cette rencontre musicale et humaine incroyable et qu’il donnait rendez-vous à tout le monde l’année prochaine pour une édition physique et habitée. « Shalom Alaykoum » commence André Azoulay. « C’est une joie très particulière pour nous à Essaouira et je suis très heureux, malgré cette conjoncture difficile, Essaouira comme à son habitude et comme elle essaye de le faire toujours, même dans l’adversité, Essaouira répond présente. Cette édition de nos Andalousies Atlantiques est à tous les égards, singulière » continue le Président de l’Association Mogador qui insiste sur le fait que cette résilience sourie ne pouvait pas laisser l’occasion de rappeler ce message, cette fête qui ne ressemble à aucune autre dans le monde, où l’Islam et le Judaïsme se retrouvent pour chanter ensemble, réfléchir et se mobilier ensemble ! C’est dans la joie et la bonne humeur que des concerts ont été filmés à distance ou encore un grand concert andalou enregistré et filmé sans public dans l’enceinte de Dar Souiri. Autour du maestro Hassan Abdellaoui, musiciens, solistes et choristes d’Essaouira y interprètent touachi, sanaa et fragments des noubas andalouses. La soirée a continué sur des best of des moments inoubliables de toutes les éditions confondues. Une manière de ne pas laisser partir 2020 sans rappeler ô combien la musique a un pouvoir sur comment adoucir les mœurs et faire passer les plus importants des messages…

   

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