Deuxième étoile arabe : le Maroc confirme sa suprématie et avance vers son grand rendez-vous

by La Rédaction

Treize ans après son premier triomphe dans la compétition, le Maroc a soulevé jeudi soir la Coupe arabe FIFA pour la deuxième fois de son histoire, au terme d’une finale haletante face à la Jordanie (3-2 après prolongations), dans le cadre majestueux du stade de Lusail, au Qatar. Un sacre aussi spectaculaire que mérité, dans la lignée d’une dynamique sportive qui ne cesse de porter haut les couleurs marocaines.

Le match a débuté sur les chapeaux de roue avec un geste venu d’ailleurs : à la 4e minute, Oussama Tannane déclenche un lob somptueux de près de 60 mètres, un but qui restera dans les mémoires. Mais la Jordanie, bien organisée et combative, a renversé le score après la pause grâce à un doublé d’Ali Olwan. L’égalisation marocaine, arrachée en fin de match, puis le but de la victoire en prolongation portent la signature d’un homme : Abderazzak Hamed Allah. Entré en cours de jeu, l’attaquant a été le facteur X de cette finale, avec deux buts de renard des surfaces aux moments clés.

   

Cette victoire s’inscrit dans la continuité d’une véritable montée en puissance du football marocain sur la scène internationale. Depuis 2022, les performances se sont enchaînées avec une régularité impressionnante : médaille de bronze aux Jeux olympiques de Paris 2024, finaliste de la Coupe d’Afrique des nations féminine, champion d’Afrique U17 et U23, et surtout, victoire en Coupe du monde U20. Une moisson exceptionnelle, à laquelle s’ajoute le titre au Championnat d’Afrique des nations (CHAN), pour mémoire également remporté sous la houlette de l’entraîneur Skitioui.

Ce deuxième sacre arabe n’est donc pas un hasard, mais bien le fruit d’un projet structuré, d’une formation solide et d’une ambition assumée. Il renforce l’image d’un Maroc au sommet du football arabe, prêt à franchir une nouvelle étape.

Et maintenant, tous les regards se tournent vers la Coupe d’Afrique des Nations, qui débute dans quelques jours sur le sol marocain. Un rendez-vous d’autant plus brûlant que le titre continental échappe aux Lions de l’Atlas depuis 1976. Ce sacre à Lusail, à la fois aboutissement et tremplin, laisse entrevoir une ambition plus grande encore : régner aussi sur l’Afrique.

   

Vous aimerez aussi