Avec Ziyech, Aminux ouvre un nouveau chapitre artistique et donne le ton de son album Aura. Dévoilé à travers une série de Reels, notamment sur Instagram, le morceau s’impose immédiatement par sa charge émotionnelle et son esthétisme brut. Loin du simple format musical, Ziyech agit comme une déclaration d’intention, où l’ambiance, les visages et les silences racontent autant que les paroles.
Ce qui frappe d’abord, c’est l’authenticité du clip. Tourné dans un décor à la fois sobre et chargé de vécu, il met en lumière des figures aux expressions fortes, parmi lesquelles Aiman Rahim, qui y figure de manière marquante. Sa présence apporte une dimension humaine supplémentaire à ce tableau déjà dense. Ce choix d’incarner des visages du réel, loin des artifices habituels, confirme la volonté d’Aminux de proposer autre chose : un regard, un ressenti, un moment suspendu.
Côté son, Ziyech se distingue par une production minimaliste, où la voix d’Aminux prend toute sa place. Pas de superflu, juste l’essentiel : un phrasé lent, des mots choisis, une atmosphère presque méditative. On sent chez lui le besoin de dire, mais sans crier. Une écriture à la fois sobre et pesée, qui laisse place à l’écoute plutôt qu’à l’éclat.
Ce premier extrait de Aura donne le ton : Aminux revient avec un projet plus mature, plus personnel. Il s’éloigne de l’effervescence pop qui a marqué ses débuts pour explorer des terrains plus profonds, plus sensibles. Et si Ziyech est un indice fiable, Aura pourrait bien être l’album de la confirmation.