Monaco Air 1 : TAG Heuer propulse l’horlogerie dans une autre dimension

by La Rédaction

Une boîte sculptée dans le vide, un calibre qui flotte presque, et une technologie empruntée à l’industrie aérospatiale : la nouvelle Monaco Split-Seconds Chronograph Air 1 de TAG Heuer n’est pas une montre. C’est une démonstration de force. Un manifeste ultraléger qui pèse à peine plus qu’un billet de banque, mais affirme une densité technique inédite dans la collection Monaco.

Dévoilée à la Dubai Watch Week 2025, cette édition limitée à 30 exemplaires repousse les codes autant qu’elle les redéfinit. Sous ses lignes musclées, son boîtier de 41 mm cache un secret de fabrication appelé SLM – Selective Laser Melting –, jusqu’ici réservé à l’univers des satellites et des moteurs d’Airbus. Pour TAG Heuer, cette technologie n’est ni un gadget, ni un caprice futuriste : c’est le levier d’un design affranchi des contraintes traditionnelles de l’usinage. Résultat, une montre exosquelettique, tout en alvéoles, creusée pour respirer la vitesse, pensée pour défier l’air plus que le temps.

   

L’obsession de la légèreté se niche dans chaque détail. Le mouvement TH81-00, développé avec la manufacture suisse Vaucher, ne pèse que 30 grammes. Il oscille à 36 000 alternances par heure, logé dans un boîtier de titane noir DLC, ajouré de grilles en or jaune découpées au laser. Même l’or semble ici avoir suivi un régime sec. L’exploit est total : 85 grammes au total, pour une montre à complication rattrapante, avec finitions de haute horlogerie.

Mais la virtuosité n’éclipse jamais le style. TAG Heuer reste fidèle à l’esprit rebelle de la Monaco lancée en 1969. Ce garde-temps-là, au poignet de Steve McQueen dans Le Mans, incarnait déjà une élégance à contre-courant. En 2025, la Air 1 prend le relais, version ultra-technique et assumée, sans nostalgie, mais avec la même dose d’audace.

À 160 000 euros, la pièce ne se veut pas démocratique. Elle joue un autre rôle : celui de manifeste. Pour Emmanuel Dupas, à la tête du TAG Heuer LAB, « ces pièces servent à montrer notre côté avant-gardiste et à légitimer nos savoir-faire ». Et à tracer une route : celle d’une horlogerie où la matière n’est plus une limite, mais un terrain d’expérimentation sans gravité.

   

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