La nouvelle collaboration entre Arte Antwerp et adidas avait déjà suscité la curiosité avec son esthétique léchée et son univers façonné autour d’un sportswear contemporain. Mais c’est en découvrant la capsule Sportswear Spring/Summer 2026 que l’on saisit vraiment la profondeur culturelle du projet, pensé en écho à la Coupe d’Afrique des nations 2025 organisée au Maroc. Les deux maisons révèlent dans leur communication que la collection sera disponible dès le 5 décembre, une date stratégique qui installe ce lancement comme un avant-goût du tournoi et un clin d’œil à l’effervescence qui entoure l’événement.
Dans cette ligne, plusieurs pièces affichent sans détour leur lien avec le Maroc. Le t-shirt emblématique de la capsule célèbre officiellement la CAN 2025 au Maroc, combinant graphisme épuré et inscription en arabe. Les trackpants Z.N.E prolongent cette dynamique en évoquant la vitalité de l’Afrique du Nord, tandis que les Adilette revisitées rendent hommage à la richesse culturelle marocaine, assumant pleinement leur rôle de pièce narrative. À travers ces choix, Arte et adidas construisent une collection où le football devient un vecteur d’expression culturelle, entre minimalisme européen et résonances maghrébines.
La vidéo circulant sur les réseaux sociaux renforce encore ce sentiment, avec une atmosphère visuelle évoquant le Maroc, bien que les marques n’aient pas confirmé le lieu exact du tournage. Les visages, la lumière et les décors perçus dans les images trouvent pourtant une résonance naturelle avec l’inspiration revendiquée dans les descriptions officielles des produits. Ce dialogue entre esthétique, identité et territoire nourrit un storytelling cohérent, où les références nord-africaines s’imposent sans lourdeur.
Au-delà de la mode, cette capsule illustre un mouvement plus global : celui d’un sportswear qui raconte quelque chose du monde qui l’entoure. En mêlant l’ADN urbain d’Arte Antwerp à l’aura du Maroc, pays hôte de la CAN 2025, adidas signe une collection qui parle autant aux amoureux d’esthétique qu’aux passionnés de football. Une manière subtile de rappeler que le style, lorsqu’il embrasse une culture, devient une forme de langage à part entière.
