Elles valent de l’or : les 50 femmes les plus riches du monde bâtisseuses de leur propre empire

by La Rédaction

Dans un monde encore largement dominé par les fortunes masculines, elles tracent leur propre voie avec audace et détermination. De la Chine aux États-Unis, en passant par l’Indonésie, l’Australie ou encore la Russie, ces 50 femmes d’exception ont bâti leur richesse à la force de leur vision, de leur travail et de leur ambition. Forbes dresse pour la première fois un classement global exclusif des femmes les plus riches au monde ayant fait fortune par elles-mêmes, toutes industries confondues.

À elles seules, elles pèsent collectivement 276 milliards de dollars, avec une moyenne de 5,5 milliards chacune. Si ce chiffre reste très en deçà des 3 800 milliards cumulés par les 50 hommes les plus riches — soit 14 fois plus — il marque néanmoins une progression notable depuis 2017. Ces pionnières, qui représentent désormais 3,5 % de tous les milliardaires self-made du globe, ont su franchir les barrières, souvent dans des contextes où l’entrepreneuriat féminin reste encore marginalisé.

   

En tête de ce palmarès impressionnant, la Suissesse Rafaela Aponte-Diamant, 80 ans, cofondatrice de Mediterranean Shipping Company, domine avec 38,8 milliards de dollars. Son parcours démarre avec un prêt de 200 000 $ et un premier navire, jusqu’à bâtir aujourd’hui l’une des plus puissantes flottes maritimes au monde. Elle continue d’en concevoir elle-même les intérieurs et siège au conseil de la fondation MSC.

Elle est suivie par l’Américaine Diane Hendricks (22,3 milliards $), patronne du géant des matériaux de construction ABC Supply. Les États-Unis et la Chine dominent cette liste avec 18 représentantes chacune. On y retrouve également des figures bien connues comme Oprah Winfrey ou Sheryl Sandberg, mais d’autres en sont encore absentes — comme Kim Kardashian ou Taylor Swift — pour une simple raison : leur fortune personnelle ne franchit pas encore le seuil d’entrée fixé à 2,1 milliards.

L’Asie-Pacifique s’illustre particulièrement, avec 24 femmes classées, dont la plus jeune du lot, l’Australienne Melanie Perkins, 38 ans, fondatrice de Canva. Quant à la Russe Tatyana Kim, ex-professeure d’anglais devenue reine du e-commerce avec Wildberries, elle illustre le chemin parcouru dans un pays où le numérique est en plein essor.

Sans surprise, le secteur technologique s’impose comme le principal canal d’enrichissement, avec 14 femmes issues de cette sphère. Mention spéciale à Zhou Qunfei, fondatrice de Lens Technology, fournisseur majeur d’écrans pour Apple, Samsung ou Tesla. Ancienne ouvrière migrante, elle dirige aujourd’hui une entreprise de 136 000 employés et près de 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Mais l’inspiration peut surgir de tous les horizons : du collagène à la sidérurgie, en passant par la pharma ou la fast fashion, ces femmes montrent que l’innovation n’a pas de genre. Si la route est encore longue pour rééquilibrer les écarts de richesse, leur progression est réelle, tangible et, surtout, exponentielle.

   

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