Le Maroc tire son épingle… et le Brésil : un groupe corsé, mais pas cadenassé

by Abdelghani

Le rideau est tombé à Washington ce vendredi soir, dévoilant les groupes du Mondial 2026 qui se tiendra entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Et pour le Maroc, le sort a tranché avec panache : les Lions de l’Atlas évolueront dans le groupe C, aux côtés du Brésil, de l’Écosse et d’Haïti. Un tirage qui, sur le papier, a des allures de montagnes russes. Mais dans les faits, c’est un terrain de jeu grandeur nature pour une nation qui a appris à défier la gravité.

Affronter le Brésil ? Autrefois, cela aurait fait frémir. Aujourd’hui, c’est une promesse de spectacle. Et pourquoi pas, de frisson dans l’autre sens. Car le Maroc n’est plus ce “petit” que les grandes nations regardaient avec condescendance. Depuis l’épopée magistrale de 2022, les Lions ont appris à rugir face aux géants. Ils l’ont fait contre la Belgique, l’Espagne, le Portugal. Le Brésil ? C’est un morceau, certes. Mais un morceau que le Maroc peut mâcher — voire croquer.

   

L’Écosse, elle, joue un football robuste, direct, efficace. Mais elle n’a ni la vitesse, ni la créativité qui font la force de cette équipe marocaine, toujours aussi bien emmenée par ses cadres expérimentés et sa jeunesse inspirée. Quant à Haïti, elle a gagné son billet avec bravoure, mais reste l’équipe la plus accessible du groupe. Sur le papier, la route est sinueuse, mais pas infranchissable. Et sur le terrain, le Maroc a déjà prouvé qu’il savait redessiner les cartes.

Ce tirage, en vérité, est un miroir. Il reflète ce que le Maroc est devenu : une nation qui n’a plus peur de personne. Un groupe avec le Brésil, autrefois cauchemar, est aujourd’hui vécu comme un honneur, un défi, une opportunité d’asseoir une stature nouvelle. Le message est clair : les Lions ne sont pas là pour participer. Ils sont là pour peser. Pour inspirer. Pour surprendre, encore.

Et pendant que les regards se tournent aussi vers d’autres affiches de haut vol — une Algérie retrouvée face à l’Argentine, ou un duel de styles entre la France et le Sénégal — le Maroc, lui, avance avec calme et détermination. Car dans cette Coupe du monde 2026, il ne s’agira pas de survivre. Il s’agira d’écrire, encore une fois, une page de gloire. Et pour ça, rien de mieux qu’un groupe qui ne vous laisse aucun répit. Le Maroc aime les sommets. Qu’il commence, donc, par viser l’Everest.

   

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