WOMEN’S CHOICE

by La Rédaction

Les constructeurs automobiles tentent d’attirer les femmes et ce depuis de nombreuses années. Cela passe par l’élargissement des offres de produits et le développement des designs, qui vont du design arrondi aux variations de couleurs en passant par la vente de voitures électriques. Quelques insights de la relation privilégiée que les femmes entretiennent avec ce secteur traditionnellement masculin.

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Lorsqu’on leur demande à propos de la conduite, les femmes répondent deux fois plus souvent que les hommes, qu’elles n’aiment pas conduire. Si le vieillissement rend les hommes moins enclins à prendre le volant, cela ne semble pas être un facteur décisif pour les femmes : leur aversion pour la conduite semble indépendante de l’âge. Les femmes ont différentes utilisations des voitures. En regardant l’indicateur de la distance parcourue par chaque sexe, on constate que les hommes conduisent environ 20% de plus que les femmes en moyenne. De telles différences se retrouvent entre tous les individus, même si leurs parcours ou leurs caractéristiques démographiques sont très différents.

La femme et la voiture : 5 périodes
Les liens entre les femmes et les voitures peuvent être résumés à cinq périodes différentes au cours de l’histoire. Tout d’abord, il est évident que les voitures sont du côté des hommes. Conçues à l’origine comme un outil de performance par les ingénieurs, les voitures sont devenues une machine, exploitées pour les hommes. Cependant, les femmes, depuis l’invention de l’automobile, n’ont pas eu un rôle passif. Les experts parlent souvent du rôle important des fabricants de femmes pionnières, Bertha Benz à titre d’exemple. Ensuite, la conduite fut un privilège des femmes de la classe moyenne à la fin du 19ème siècle. Avec la diffusion faible des voitures, les premières femmes pilotes sont apparues, si elles étaient pour la plupart des passagères, elles prenaient aussi le volant. Les historiens ont identifié deux pionnières de l’automobile, la duchesse d’Uzès, première femme à détenir un permis de conduire et Camille du Gast, la première femme à conduire des voitures de course. Ce sont des femmes appartenant à la classe moyenne ou à la classe moyenne supérieure qui sont les premières à avoir commencé à prendre le volant. L’après 1945 est considéré comme la période où les femmes commencent à se socialiser avec la conduite. Jusqu’aux années 1970, le taux de détention de permis des femmes converge vers celui des hommes, sans l’égaler. Les femmes nées durant le baby-boom, à l’image de leurs homologues masculins, sont de plus en plus nombreuses à obtenir leur permis de conduire, même si elles le passent plus tard que les hommes. La quatrième phase est leur acquisition de leur propre voiture : le multi-équipement a décollé dans les années 1970 et a permis aux femmes de conduire plus fréquemment au quotidien. De tels développements sont liés à la dynamique des femmes salariées : plus les femmes sont employées, plus elles prennent le volant. Enfin, les femmes nées à la fin des années 1970 ont commencé à avoir des taux de propriété de véhicule plus proches des hommes. Des générations de femmes ayant expérimenté une voiture incomplète à l’époque, ont particulièrement apprécié l’accès de leurs filles à la conduite. C’est la phase de motorisation de masse des femmes.

Les caractéristiques féminines
La possession d’un permis de conduire chez les hommes est assez ancienne (pour les générations nées depuis 1930, près de 8 hommes sur 10), alors que chez les femmes, elle est très tardive. Le permis de conduire a longtemps été un marqueur social pour les femmes plus que les hommes.
Côté catégories, près d’un tiers des conducteurs 4×4 sont des femmes. Parmi celles-ci, deux segments de conductrices sont identifiés: les femmes hautement qualifiées (cadres supérieurs) ou indépendantes d’une part, et les femmes relativement aisées et inactives (femmes au foyer) dans les ménages d’autre part. Autre constat: en matière d’ancienneté et de mode d’achat, les véhicules des hommes et des femmes diffèrent très peu. Les femmes et les hommes achètent autant de véhicules neufs. De plus, en moyenne, les véhicules des femmes sont légèrement plus jeunes que ceux des hommes. Aussi, les femmes accordent plus d’attention aux exigences du développement durable.

 

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